Article ‘Charles-Henri Leclerc’
QUIZZ les réponses d’intersections
Mercredi 21 mars 2012Le 23 janvier 2011, je publiais un QUIZZ (http://www.lesarchivesduphotographe.com/?cat=164) et vous demandais de m’identifier les intersections de rues que je vous présentais sur des photographies anciennes. C’était quelques jours avant le décès de ma mère à qui j’ai rendu hommage sur ce site en février 2011.
Je devais vous donner les réponses la semaine suivante mais je crois que cet événement à l’époque m’a fait oublié de vous donner les réponses de ce QUIZZ. Heureusement, un lecteur m’a récemment fait remarquer mon oubli. J’ai donc le plaisir aujourd’hui de vous donner enfin, les réponses.
Photo no: 1
Nous sommes le 19 septembre 1969, à l’angle de l’Avenue Chamfleury et du Chemin de la Canardière dans le quartier Limoilou à Québec.
Photo no: 2
Voici un paysage urbain très connu dans le vieux Québec. Nous reconnaissons l’édifice qui a abrité de 1889 à 1974, le célèbre studio de photographie de la famille LIVERNOIS. La famille a aussi exploité une pharmacie au rez-de-chaussée de l’édifice construit à la rencontre de la rue Saint-Jean et de la Côte de la Fabrique à l’angle de la rue Couillard. Cette belle image en couleur a été réalisée en 1947.
Photo no: 3
Un peu plus difficile de reconnaître cette artère car plusieurs bâtiments visibles sur cette photographie de 1962, ont été détruits pour permettre l’agrandissement de ce qui est, de nos jours, une autoroute. Nous sommes à l’angle des rues des Glacis et Saint-Jean près du Carré d’Youville. Sur la photographie, nous voyons une partie de l’Hôtel Montcalm.
Photo no: 4
Encore une fois nous sommes à la rencontre de deux rues. C’est là que la Grande Allée devient la rue Saint-Louis à l’angle de ce qui était à l’époque de ce cliché l’Avenue Dufferin, renommé depuis le 3 juin 1996, Avenue Honoré-Mercier. Vous avez peut-être reconnu un peu plus loin, la Porte Saint-Louis.
Photo no: 5
C’est à l’angle des rues du Fort et Sainte-Anne que se dressait l’un des plus beaux hôtels de l’époque LE CHÂTEAU NORMANDIE. L’édifice maintenant remodelé abrite le centre info touriste de Québec.
Photo no: 6
Sur cette prise de vues réalisée en 1962 depuis la rue de la Couronne à l’angle de la rue Saint-Joseph dans le quartier Saint-Roch, nous apercevions l’Hôtel Saint-Roch, le poste de Police et quelques bâtiments de la rue du Roi. Si vous allez vous positionner au même endroit avec l’application Street View de Google Map, vous remarquerez que tous les bâtiments ont disparu.
Photo no: 7
Le 27 juillet 1953, la rue Saint-Pierre dans la basse ville de Québec débouchait sur la rue du Marché-Champlain. Mais depuis les rénovations majeures qui eurent lieu au début des années 1970 pour mettre en valeur le quartier Champlain et mettre à jour l’ancien bastion, la rue Saint-Pierre arrête à la hauteur de la rue Sous-le-Fort.
Photo no: 8
Nous sommes de retour dans le quartier Limoilou sur la 3ème Avenue à l’angle de la 9ème Rue. Très peu de changement malgré le fait que cette photographie fut prise il y a une quarantaine d’année.
Photo no: 9
Toujours sur la 3ème Avenue à Limoilou, mais cette fois à l’angle de la 4ème Rue. Le Défilé de la fête de la Saint-Jean-Baptiste.
Photo no 10 :
Ce beau défilé de majorettes avait lieu le 31 juillet 1960 sur la rue St-Vallier Ouest et boulevard Charest depuis la rue Hermine
Photo no 11 :
Depuis le boulevard Benoît-XV, l’hôpital Saint-François-d’Assise sur la 1re Avenue photographiée par le Studio Lefaivre et Desroches, le 21 août 1961 avant la construction de la clinique externe.
Photo no 12 :
Jusque tout récemment en 2011 nous apercevions encore ces bâtiments à l’angle du boulevard Des Capucins et du Chemin de la Canardière (Le Petit Colonel et l’épicerie Dominion). Si vous visionnez le tout sur l’application Google Map, ils s’y trouvent encore. L’épicerie était désaffectée depuis un certain temps et les locaux du restaurant le Petit Colonel étaient occupés par un restaurant de Pizza. Cette photographie a été réalisée par le Studio Lefaivre et Desroches le 13 septembre 1968.
Photo no 13 :
Vers 1955, depuis la Place Jacques-Cartier, les rues de la Couronne et Saint-Joseph sur lesquelles se trouve encore de nos jours, un édifice remodelé en 2001, qui abritait autrefois « Le Syndicat de Québec » et à l’extrême droite, celui dans lequel se trouvaient les locaux de la « Quebec Power Corporation ». Quant à l’ancien couvent que vous voyez au centre gauche de l’image, il a été depuis longtemps remplacé par un hôtel.
Photo no 14 :
Depuis la rue Saint-Denis et Saint-Antoine Est, apparaît en août 1950, l’ancienne Gare-Hôtel Viger à Montréal. Si vous trouvez que l’architecture de l’édifice s’apparente à celle du Château Frontenac à Québec, vous avez raison et pour cause, l’architecte Bruce Price est l’auteur des plans de ces deux bâtiments.
Photo no 15 :
Ici une vue très animée de l’Avenue McGill College et rue Sainte-Catherine Ouest en 1968
Photo no 16 :
Cet autobus du transport en commun de la Ville de Montréal qui circule sur la rue Sainte-Catherine Ouest est en train de tourner sur la rue Atwater, le 23 mai 1966
Photo no 17 :
Un tramway à l’angle des rues McGill et Marguerite-d’Youville, le 20 septembre 1950.
Photo no 18 :
Cet édifice qui abritait un restaurant était plutôt en mauvais état de conservation. De nos jours l’édifice semble plus robuste et abrite un musée. Il se trouve à l’angle des rues Bonsecours et Saint-Paul Est
Photo no 19 :
Enfin nous terminons notre recherche près du boulevard René-Lévesque Ouest et de la rue de la Cathédrale oû se trouve justement la Basilique-cathédrale Marie-Reine-du-Monde près de l’hôtel Queen Elizabeth.
À la prochaine
Jocelyn Paquet
Les Archives du Photographe
Janyne Paquet (1941-2011)
Dimanche 6 février 2011Pour une deuxième fois en trop peu de temps, Les Archives du Photographe sont en deuil.
Vous vous souvenez sûrement du photographe, Charles-Henri Leclerc qui nous a quitté le 28 octobre 2010 et dont nous possédons le fonds d’archives.
http://www.lesarchivesduphotographe.com/?p=268
Cette fois, ce n’est pas un photographe, mais l’une des âmes fondatrice de mon entreprise et plus simplement ma mère, Janyne Lapensée-Paquet qui a rendue l’âme à 8h05, le 6 février dernier à l’hôpital de l’Enfant-Jésus. Elle venait d’avoir 69 ans le 24 novembre 2010.
Janyne n’est pas morte subitement et je ne crois pas qu’elle ait vraiment souffert, du moins je l’espère. En fait, sa disparition, si je peux m’exprimer ainsi, remonte au 7 novembre 2010. La dernière fois que je lui ai parlée, c’était le 4 novembre, journée des funérailles de Charles-Henri, elle était en pleine forme, elle s’en allait s’occuper de sa mère plus tôt cette journée-là, elle la nourrissait à tous les jours, la sortait de temps en temps et ce matin là elle devait être présente pour une piqûre. Le lendemain, je l’ai appelée et mon père a répondu, il lui a passé l’acoustique en me prévenant au préalable qu’elle n’allait pas bien, qu’elle avait possiblement une grippe. Elle avait une voix éteinte, comme quelqu’un très endormi. Le 7 novembre au moment où mon épouse et moi nous apprêtions à quitter la maison pour aller participer à la marche organisée pour l’hôpital de Baie-St-Paul, le téléphone sonna, à l’autre bout mon père était désemparé, il n’arrivait plus à communiquer avec ma mère qui semblait perdue. Elle regardait partout et ne répondait pas quand on lui parlait. Je lui dit appelle l’ambulance, j’arrive. Cinq minutes plus tard, j’entre chez mes parents, ma mère est debout devant la fenêtre du salon et me regarde entrer. Je lui demande si ca va mieux, car papa est inquiet. Elle ne me répond pas et se met à regarder partout. Sur le coup je croyais à quelque chose comme un ACV. Je demande à mon père s’il croit que l’ambulance s’en vient. Il me dit que dans l’exitation il n’a pas pu les appeler, car quelques minutes avant mon arrivée, ma mère cherchait à sortir et il essayait de la tenir loin de la porte. J’ai moi-même appelé l’ambulance qui est arrivé à peine quelques minutes après mon appel. Les ambulanciers se sont dirigés vers l’hôpital de l’Enfant-Jésus. Un neurologue était dans le coin et a tout de suite soupçonné ce qui arrivait à ma mère, malgré la rareté de cette maladie. Les tests commandés sur le champs lui ont confirmé qu’il ne s’était pas trompé. Ma mère a été victime d’une encéphalite herpétique http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/genetique-1/d/lencephalite-herpetique-infectieuse-a-egalement-une-origine-genetique_9620/. Si vous préférez, elle a été victime du virus du feu sauvage qui au lieu de se développer sur le bord des lèvres, a trouvé refuge dans son cerveau qui a causé l’encéphalite et amené un autre problème majeur, des crises d’épillepsies, maladie dont elle n’a jamais souffert. Elle a été plongée dans un coma artificiel qui a duré trois semaines car les médicaments n’arrivaient pas à casser les convulsions dont ma mère était maintenant victime des journées entières. Puis cela s’est tassé et le moment du réveil nous rendait nerveux car nous savions qu’elle pouvait garder de graves séquelles de l’événement. Ca aussi s’est confirmé, de son réveil à sa mort, ma mère n’avait aucun souvenir de tous les gens qui l’entouraient et avait perdu toute sa mobilité. Ses trois derniers mois elle est arrivée à prononcer quelques mots, mais pas des phrases, elle essayait, mais oubliait ce qu’elle voulait dire. Elle n’était pas capable de manger car elle n’avalait plus. Ses forces diminuaient surtout dans la semaine qui précédait sa mort. Et puis voilà, transférée aux soins palliatifs, elle s’est éteinte paisiblement.
C’est un dur coup pour moi à plus d’un niveau. Ma mère et moi avions beaucoup d’intérêts en commun et aussi des différences. Tout comme moi, elle aimait les antiquités, elles était emballée par mes différentes passions. Au début des années 1990, nous partions tous les dimanches à 4h30 le matin, pour faire des achats au marché aux puces de Sainte-Foy. À cette époque, je collectionnais des caméras dans le but de monter une exposition sur la photographie, celle-ci a durée un été au Moulin Marcoux de Pont-Rouge en 1999. C’est aussi au cours de cette période que nous avons commencé à ramasser des négatifs et autres photos qui allaient donner naissance à l’entreprise les Archives du Photographe. En 1997, je voulais reprendre un studio de photographie sur le point de fermer pour continuer à offrir mes services comme photographe et surtout poursuivre le service à la clientèle du studio. Pour m’aider à réaliser ce projet, ma mère a acquis les négatifs du photographe Lionel Couture, propriétaire du Studio Couture à Saint-Agapit. Très vite, je réalisais qu’il y avait beaucoup plus à faire dans cette nouvelle entreprise. L’étude que je fis des dossiers m’a permis de découvrir des images d’une grande richesse sur le plan historique et patrimonial. Plus j’en trouvais et plus j’avais des projets. Par la suite, ma mère et moi, avons commencé à acquérir d’autres studios et fonds d’images anciennes et les projets ont vu le jour. Tout d’abord, le livre Québec les images témoignent a été réalisé, ensuite j’ai créé la carte généalogique, la carte région, la revue “Le Brin d’Histoire” et bien sûr la carte postale “Collection Art” qui aujourd’hui est l’une de mes plus grande réalisation. Plus de 500 modèles sont présentement vendus chez plusieurs commerçants de Montréal à Tadoussac. La prochaine édition qui sera publiée cette année, va même se retrouver chez nos cousins de la France plus précisément à Paris. Tout cela, grâce à la collaboration de plusieurs personnes, je parle ici de mon épouse qui me pousse souvent à arrêter de parler de mes projets et à les réaliser, c’est en grande partie grâce à mon épouse que vous naviguez présentement sur ce site, c’est elle qui m’a suggéré de le faire et ensemble nous avons suivi des formations pour concrétiser le tout. Mes enfants du plus vieux au plus jeune, m’aident parfois au niveau de mes facings dans les magasins et dans la vente et la préparations lors de ma participation à divers salons. Je pense aussi à mon père qui petit à petit réussit à me faire comprendre que les Archives du Photographe c’est une entreprise et qu’il faut tenir compte des dépenses et revenus liés à l’entreprise, c’est lui qui s’occupe de la paperasse comme on dit. Pour cela il fallait un début à tout, mes idées et avoir les moyens de les rendres possibles, c’est là que ma mère entre en jeu.
Elle gagnait bien sa vie à titre d’agent immobilier pour le courtier La Capitale Select. Elle investissait dans l’entreprise parce que comme moi, elle savait que cette entreprise présentait un grand potentiel. Ironiquement, cette année elle avait décidé qu’elle mettrait un terme à sa carrière d’agent immobilier pour se consacrer à l’entreprise dont elle devait prendre le marché de la Ville de Québec, alors que j’allais développer le marché provincial et celui de la France. Ma mère était une bonne vendeuse, je me souviens du temps où je participais à l’événement “Les Bouquinistes du St-Laurent” sur la Terrasse Dufferin à Québec. Je passais des journées entières sur la terrasse et parfois, mes journées étaient très ordinaires en terme de ventes. Puis elle, elle arrivait sur la terrasse, juste pour venir voir comment cela allait et elle se mettait à vendre aux passants, il lui est déjà arrivé de faire en une seule heure, le double de ce que j’avais fait en une journée. C’est là que nous avions une petite différence, dans son approche avec la clientèle. Tout ceux qui ont fait affaire avec ma mère se souviendront d’elle comme une personne simple, directe, franche, familière et active. Un peu trop pour moi parfois. Habituellement, moi, quand un client s’approche, je l’observe un peu, j’attends pour voir le produit qui va l’intéresser et je vais m’adresser à lui seulement s’il prend le produit dans ses mains, c’est à ce moment que je me sens apte à lui faire des suggestions. Mais pas maman, elle voyait quelqu’un s’approcher, allait elle-même cueuillir quelques cartes et partait les montrer aux clients en disant “regardez ce que mon fils fait, c’est spécial, hein. Y’en a d’autres venez voir …” et elle vendait. Autant je détestais cette approche, autant je devais me la fermer car elle arrivait à convaincre les clients avec une aisance déconcertante.
Elle avait une grande passion pour la généalogie et s’était ouvert un compte sur le site Planète Généalogie. Par le biais de ce site, elle présentait les photos des familles Lapensée, Paquet et autres parents. Elle avait aussi, depuis peu, un site facebook. D’ailleurs, je prépare un article qui devrait parâitre prochainement sur mon site et où il sera question de son père qui a joué un rôle tout aussi important qu’inusité dans l’histoire militaire de notre pays.
Donc, cette semaine je vous présente quelques photos de cette dame, ma mère, à qui je dois la vie et aussi cette entreprise, Les Archives du Photographe.
Maman, je t’aime et te remercie pour tout. Tant que j’aurai une pensée pour toi, tu vivras à jamais dans mon coeur et crois-moi, tu n’es pas prête de mourrir.
Mon père, ma famille et moi profitons aussi de l’occasion pour remercier tout le personnel de l’hôpital de l’Enfant-Jésus qui a fait ce qu’il pouvait pour sauver ma mère. Ils ont été très vigilants et n’ont jamais abandonné. Mon père a même eu cette réflexion, ce n’est pas seulement un métier que ces gens pratiquent mais une vocation.
Jocelyn.
La course aux cadeaux
Dimanche 19 décembre 2010Depuis la première semaine de décembre, comme c’est le cas à chaque année, les grands magasins ouvrent leurs portes jusqu’à 21h00 tous les soirs de la semaine, pour permettre aux gens de compléter leurs emplettes de noël. Or, cela m’a donné l’idée de parcourir les négatifs des studios Lefaivre & Desroches et de Charles-Henri Leclerc pour vous montrer quelques cadeaux que vous auriez pu acheter dans les années 50 et 60.
Voici donc quelques photographies qui feront peut-être, renaître des souvenirs à plusieurs d’entre-vous.
En 1956
En 1957
En 1958
En 1959
En 1965
Jocelyn Paquet
Les Archives du Photographe
Photographies: Studio Lefaivre & Desroches, Charles-Henri Leclerc