J’ai publié cela il y a quelques jours sur mon facebook, mais je n’ai pas vraiment commenté les images. Il faut regarder les images et découvrir le métier associé à cette image.

Sur ce blog les métiers sont inscrits tout juste sous la photo, mais si vous voulez vous amuser, cachez simplement la description. Et c’est parti.

Et voilà, évidemment j’aurais pu en mettre 1001 images, car nous disons toujours qu’il y a 1001 métiers, mais ça aussi c’est un job.

Bonne journée

Jocelyn Paquet

Le photographe Charles-Henri Leclerc de Sainte-Pétronille de l’Ile-d’Orléans est décédé ce 28 octobre 2010. Monsieur Leclerc qui avait débuté dans le monde de la photographie au studio de son père, Henri Leclerc, avait fondé son propre studio en 1963 et signait ses images, Charles-H. Leclerc pour ne pas être confondu avec son père. 

Charles-Henri a poursuivi sa carrière jusqu’en 2008 et m’avait cédé ses négatifs. Depuis, certaines images de Charles-Henri ont été imprimées en cartes postales dans la série « Collection Art », d’autres photos ont été publiées dans le recueil 1608-2008 de Jean-Marie Lebel, les images ont quelques fois illustré, des articles publiés sur le site « monlimoilou.com » et enfin une photo d’intérieur du restaurant « les Sportifs » de Montmorency, illustre la pochette de disque de la collection « Chansons Retrouvées », volume 15. Ce n’est pas la première fois que les images de Charles-Henri Leclerc sont utilisées pour illustrer des livres. Elles le furent notamment pour des livres de Raymond Létourneau et plus récemment en 1998, pour le livre l’Île-d’Orléans de Pierre Lahoud et Michel Lessard. 

Comme tous photographes de profession, monsieur Leclerc a laissé derrière lui un héritage patrimonial très important. Je parle ici de Patrimoine familial, pour ses nombreux clichés de mariages et portraits. De Patrimoine bâti pour ses clichés de maisons, d’entreprises, de meubles et objets de toutes sortes et enfin, de patrimoine historique car il a été présent, caméra en main, au moment de certains événements qui ont façonné l’histoire du Québec, telle que la venue du Pape Jean-Paul II en 1984. Je le dis depuis longtemps, les photographes sont les témoins de leur époque et monsieur Leclerc n’échappe pas à cela. 

C’est donc avec un pincement au cœur que j’ai appris la nouvelle de son décès vers 16h30 le 29 octobre, de la bouche d’un client référé par Charles-Henri lui-même, la veille de sa mort. 

J’ai eu le privilège de le connaître et de lui parler plus régulièrement au cours des trois dernières années. Il m’aidait à documenter certaines images qu’il avait pris au cours de sa carrière, ces occasions éveillaient des souvenirs et donnaient lieu à des échanges très intéressants. Je garderai en souvenir de ce grand personnage, son attitude. Avec monsieur Leclerc on se sentait bien, c’était un gars direct, pas de zone grise, très ordonné, une personne en qui on peut avoir confiance. Il était aussi très fier et très actif dans divers organismes. Il ne s’arrêtait pas. 

Ses funérailles ont été célébrées le 4 novembre 2010 en l’église de Sainte-Pétronille, petite localité de la pointe ouest de l’Île où il a vécu 52 ans. Deux témoignages livrés par messieurs Léo Tremblay et René Bédard ont tracé un portrait juste décrivant « Charlie », comme ils le surnommaient, d’abord comme un cartésien sans demi-mesures qui savait ce qu’il faisait et comment procéder pour le faire et ensuite comme un homme d’allure austère cachant un grand sentimental. C’est comme cela que j’ai connu monsieur Leclerc. Mes pensées accompagnent les soeurs et frères de Charles-Henri et spécialement sa conjointe madame Louise Cloutier, leurs enfants France et Pierre et leurs petits-enfants Laurence Leclerc, Vanessa et Patrick Blanchette. 

Pour cette chronique, je vous offre de découvrir quelques images de ce photographe qui a réalisé plusieurs prises de vue de la Côte-de-Beaupré et de son île. Dans une autre chronique que je prépare sur les fonds conservés aux Archives du Photographe, vous découvrirez d’autres images thématiques de ce photographe réalisées au cours de sa carrière. 

Jocelyn Paquet, Les Archives du Photographe