Article ‘Armée’
De Frontenac à Pierre-Laporte, un pont.
Vendredi 30 octobre 2015Le 6 novembre 1970, avait lieu l’inauguration du pont Pierre-Laporte à Québec. Dans les photos suivantes, vous allez voir l’évolution du chantier et deux événements qui ont marqué l’histoire de ce pont préalablement dédié à Frontenac.

Très tôt un malheur se produisit, la drague MANSEAU 101 coule entraînant dans la mort 10 travailleurs. Elle apparaît ici quelques heures avant le drame. Photographie Photo Moderne septembre 1966

Le 10 octobre 1970, le ministre Pierre Laporte (1921-1970) est enlevé par les membres du FLQ puis assassiné. Cet événement aura une incidence sur la dénomination du pont en construction. Photographie Photo Moderne

Suite à l’enlèvement du diplomate James Richard Cross et du ministre Pierre Laporte, la Ville de Québec est sous la loi des mesures de guerre canadienne, l’armée débarque dans la ville. Nous sommes au cœur de la crise d’octobre 1970. Photographie Photo Moderne

Le Premier ministre du Québec, Robert Bourassa, inaugure le pont Pierre-Laporte le 6 novembre 1970. Il est accompagné du ministre de la voirie et des Travaux publics du Québec Bernard Pinard, de la veuve de Pierre Laporte, Françoise Brouillet-Laporte et de leurs enfants, Jean et Claire Laporte. Photographie Photo Moderne
Merci et à la prochaine
Jocelyn Paquet
Un rôle inusité au sein de l’armée canadienne
Jeudi 24 mars 2011Bonjour à tous
L’article que je vous ai préparé aujourd’hui, en étonnera plus d’un. Il est question du rôle très inusité que mon grand-père, Georges-Henri Lapensée, a joué dans l’histoire militaire de notre pays.
Georges-Henri est né le 31 octobre 1909 et a servi dans l’armée durant la Première Guerre mondiale, et oui, je ne fais pas d’erreur, c’est bien lors de la Première Guerre mondiale. Alors-là, vous vous demandez sûrement, quel poste, ce jeune garçon pouvait occuper au sein de l’armée. Je vous laisse chercher un peu.
J’imagine que certain d’entre vous ont procédé par élimination. Compte tenu de son âge, il n’était pas soldat. Pas plus cuisinier. Peut-être, avait-t-il un certain talent et venait divertir les troupes?
Rien de tout cela. Georges-Henri Lapensée a servi l’armée canadienne comme mascotte du 22e bataillon (canadien-français) qui allait devenir en 1921, le Royal 22e Régiment. Ces fonctions l’obligeaient à être présent lors d’événements officiels.
Il s’est marié à Jeannette O’Connor le 9 septembre 1939 en la basilique Notre-Dame de Montréal. Ensembles, ils ont eu six enfants. Le 22 avril 1965, à mon baptême, mes grands-parents acceptèrent le rôle de marraine et parrain.
Georges-Henri est décédé le 14 janvier 1981 à l’âge de 71 ans et repose au cimetière Notre-Dame à Ottawa auprès de sa mère Anna-Martel, de son père Henri, de ses grands-parents Délima Turcot et David Lapensée.
Les années de service de Georges-Henri comme mascotte du 22e Régiment (canadien-français) n’ont jamais été reconnues et récompensées par l’armée canadienne. L’un des rares articles qui fait état de Georges-Henri en tant que mascotte a été publié dans le livre « Le Québec et la Guerre, 1860-1954 » de Jean-Marie Fallu, publié en 2003 par les Publications du Québec.

Page 48 du livre « Le Québec et la Guerre, 1860-1954 » de Jean-Marie Fallu, publié en 2003 par les Publications du Québec
Jocelyn Paquet
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