Compte rendu de la fin de semaine au Salon National des Collectionneurs.

Quel bel événement ce salon qui regroupe les passionnés de collections de tous genres. Il y en a vraiment pour tous les goûts, des plus traditionnels comme les collectionneurs de cartes de hockey, au plus inattendus comme par exemple les collectionneurs de clous. Dans ce dernier cas cela a peut-être l’air bizarre, mais des clous il y en a de toutes les grandeurs, de toutes les couleurs, de toutes formes et surtout de toutes époques. C’est ce qui fait que de la bouche d’un collectionneur, un clou prend de la valeur, une valeur historique et monétaire.

Une dame qui collectionne les boutons de manchette est venue me confier qu’elle était en train de photographier et documenter sa riche collection pour son unique plaisir. Je lui ai suggéré d’en faire un livre, ce à quoi elle n’avait même pas pensé. J’ai vu en elle, une autre forme d’enthousiasme, comme une autre porte que l’on venait d’ouvrir pour alimenter sa passion.

De mon côté, j’était là pour vendre mes produits et aussi pour acheter des négatifs et augmenter la banque d’images. Or, parmi toutes les pièces que j’ai trouvées, une dame est venue me voir avec une boîte de métal contenant des bandes de négatifs 35mm regroupant plus ou moins 3850 photogrammes. Bien classés, identifiés sous deux thématiques générales, Montréal et Sainte-Agathe entre 1939 et 1945, les années de la guerre 39-45.

Après un survol rapide de ce lot, j’en déduis que c’est la vie d’une famille cossue d’Outremont qui ont un chalet à Sainte-Agathe et dont l’un des membres possède une caméra de marque Leica. Celui-ci, réalise plusieurs vues durant cette période, des vues familiales, des paysages urbains et de villégiature. Beaucoup de tests d’expositions, de filtrations et d’éclairages aussi, ce qui crée beaucoup de répétitions mais à la fois, des ambiances différentes de la vie. Par exemple, une suite de photogrammes réalisée près du Ritz-Carlton, un camion est à l’intersection et sur le photogramme suivant, il passe devant l’hôtel Ritz-Carlton.

Donc, que diriez-vous que nous remontions le temps ensembles, dans le Montréal des années 40, en quelques images. J’aurais aussi besoin de votre aide pour identifier les intersections ou me donner des détails sur certains éléments que vous remarquerez sur les images. C’est donc, encore une fois, un…Appel à tous

N.B. : Je vous invite à me faire connaître vos commentaires à mon courriel hgpasq@hotmail.com car on m’a signalé en fin de semaine qu’il pourrait y avoir un retour d’erreur de courriel sur info@lesarchivesduphotographe.com  Je vais vérifier cela et merci à ceux qui me l’on dit.

Les photos de Montréal, entre 1939 à 1945

Merci et à la prochaine

Jocelyn Paquet, les Archives du Photographe

C’est bien connu des québécois, le mois de mars, c’est le mois des tempêtes dans la belle Province. Le tapis blanc de l’hiver force les habitants du Québec à s’adapter et parfois à user d’imagination pour passer à travers cette période. Certains d’entres-nous ont trouvé la solution facile, car, ils détestent la neige au point d’aller passer leurs hivers en Floride. Bien sûr, encore faut-il en avoir les moyens. Mais il y a ceux qui bénissent presque la neige pour des raisons comme les sports d’hiver, ski, raquette, patinage et autres. Pour les enfants c’est la saison des balles de neige et des forts souterrains, malgré les mises en garde des parents. Il ne faut surtout pas oublier le pelletage qui une fois terminé, nous fait apprécier un bon liquide chaud à boire. Pour moi c’est le chocolat chaud qui a la cote.

Mais l’hiver c’est aussi la surprise de voir à quel point, notre décor sera changé. Tout dépend des précipitations restées au sol. Nos hivers d’aujourd’hui semblent moins rigoureux que nos hivers d’antan, mais nous avons encore droit à de bonnes bordées.

Personnellement, je vous avoue que je me classe du côté de ceux qui ne sont pas friands de neige et je m’étonne de vous écrire sur ce sujet. Mais j’ai ici, au Québec, plusieurs amis et connaissances qui viennent de régions éloignées comme le Sud de la France, l’Algérie, la Tunisie, l’Afrique, la Chine et l’Amérique du Sud. De plus je sais que plusieurs des habitués de ce site n’ont jamais vu un hiver québécois.

Pour ces raisons, je vous présente quelques scènes hivernales que l’on observe dans la collection de cartes postales “Collection Art” que j’ai publiée depuis 2004. Malgré, ce que je vous disais dans l’article précédent en rapport à la série 7 qui est présentement en production. Je vous dévoile dans la présente chronique, une carte qui fait  partie de la prochaine série.

Merci et à bientôt

Jocelyn Paquet, Les Archives du Photographe